Bonjour Sophie,
N'hésite pas à m'appeler sur le sujet car nous bloquons avec l'Agefiph sur ces points.
Sur le nouveau dispositif, il s'agit de 4.000€ sur une base annuelle équivalent temps plein : cela veut dire que si on part avec un CESA de 60h par exemple, l'aide sera proratisée selon le temps de travail. Les montants d'aide chutent donc assez rapidement. Tu vas me dire, c'est toujours mieux que rien. Il ne faut pas négliger non plus la partie administrative liée à cette aide : c'est l'ASP qui gère ces aides, et si vous avez bénéficié des aides à l'embauche en 2017-2018, vous vous souvenez que l'administratif était assez conséquent.
Sur l'aide à l'installation, pour ma part je n'y suis pas favorable au moment du passage au sociétariat mais plutôt au démarrage de l'activité : c'est là que l'entrepreneur.e a besoin d'aide notamment pour investir sur du matériel qui va lui permettre de créer l'activité : ex. nous avons eu un entrepreneur qui a dû renoncer à cette aide qui lui aurait permis d'équiper son véhicule. Justement l'aide pourrait arriver au moment où l'entrepreneur est en CAPE ; ensuite ce sont les aides aux salariés qui prennent le relais puisqu'elles existent et qu'ils deviennent salariés : nous avons réussi à faire financer des adaptations de poste avec des matériels assez qualifiés.
En tous cas, mobiliser l'aide pour apporter du capital à la CAE ne sert pas à mon sens l'entrepreneur.e mais la CAE (en plus chez nous ils doivent apporter seulement 25€ de capital, donc inutile de te dire que cette démarche ne nous arrangerait pas du tout ;-)
Je reste à ta disposition,
Marie