Bonjour,
Dans le cadre de la préparation d’ateliers à la prochaine assemblée générale de la fédération des CAEs, nous aimerions avoir vos idées sur les grands enjeux à 20 ans pour les CAEs ?
Merci,
Simon pour le CA de la fédération des CAEs
Bonjour,
Dans le cadre de la préparation d’ateliers à la prochaine assemblée générale de la fédération des CAEs, nous aimerions avoir vos idées sur les grands enjeux à 20 ans pour les CAEs ?
Merci,
Simon pour le CA de la fédération des CAEs
Je pense qu’on doit commencer pour sécurisé le modèle éco.
En effet ces derniers temps des changement son apparu que ce soit l’amélioration du régime social des micro et une concurrence importante des boite de portage qui ont cassé les prix et qui tentent de faire des CAE sur le même modèle.
Salut,
Je dirais une simplification juridique du statut.
Possibilité d’embaucher dans l’activité des CDD et CDI reliées à l’activité.
Possibilité simplifié de faire des réserves analytiques. Accès aux formations financées…
Reconnaissance du statut au niveau de l’état… Reconnaissance de l’indépendance des activités dans une CAE pour les aides réservées aux entreprises.
Et aussi la création de CAE dans tous les secteurs vampirisés par le statut d’auto entrepreneur et la libéralisation du travail.
Et bien entendu dans 20 ans la CAE sera aussi connue que le statut d’auto entrepreneur
Bonjour,
A ma connaissance, nos entrepreneur·e·s reconnu·e·s « Travailleurs Handicapés - RQTH » ne peuvent pas bénéficier dès le CAPE des aides à la création proposées par les AGEFIPH lorsqu’ils choisissent les CAE.
Une personne a souhaité tester son activité au sein de notre CAE et il était nécessaire qu’elle investisse pour des équipements de bureau adaptés mais l’aide forfaitaire de 6 300€ a été refusée car elle signait une CAPE en CAE donc sans création de SIRET.
De mon point de vue, il y a quelque chose à corriger auprès des AGEFIPH
Merci
Laurence BESSMER - Ameizing
Hello.
D’ici beaucoup moins de 20 ans, nous avons un enjeu qui se profile, c’est le modèle économique de la CAE : pouvoir être moins dépendants des subventions publiques (MAIS que les collectivités publiques reconnaissent unanimement notre intérêt et continuent de nous soutenir financièrement). En tout cas certains de nos financeurs avaient entendu des arguments du style : quand la CAE grossira, le CAPE n’aura plus besoin d’être financé puisque les CESA financeront les CAPE ! Du coup que peut vendre la CAE pour ne pas faire porter le financement du CAPE uniquement sur la contribution coopérative des CESA ?
Enjeu 2 : que les ESA soient reconnus comme des entrepreneurs à part entière, pour les stats de création d’entreprises, pour les aides, pour l’adhésion à des syndicats, les formations financées à la même hauteur que les micros…etc…
Enjeu 3 : travailler la protection sociale des CESA : un CESA qui arrête son activité parce qu’elle ne marche pas n’a pas de quoi se payer les indemnités de rupture conventionnelle, sauf dispositif particulier de la CAE. Et pour le CAPE prévoir les interruptions « légales » comme grossesse, longue maladie …
Enjeu 4 : la diffusion du modèle : les nouvelles CAE ont parfois du mal à avoir du financement public et à se développer, les anciennes n’ont pas toujours les moyens ni la volonté de grossir. Dans ces conditions comment avoir plus d’entrepreneurs en CAE ?
Enjeu 5 : répondre aux nouveaux métiers/secteurs qui se présentent, s’adapter
C’est tout ce qui me vient spontanément pour le moment.
A bientôt,
Sandrine
Ce n’est peut être pas que l’enjeu des CAE, mais de toutes les entreprises, pour lequel les CAE pourraient être en avance et en exemple :
L’enjeu d’être en phase avec le monde d’après, si rapidement oublié. Comment préparer cette transition, développer la décroissance.
À vos CA
Faire en sorte que la protection sociale des ESA soit aussi bonnes que les salariés des grandes entreprises (y compris en auto-finançant collectivement certains avantages si besoin)
Avoir un projet collectif pour ne pas devenir société de portage pour les ESA qui restent et être capable de développement d’activités collectives au-delà de chacune des activités individuelles et ainsi créé de l’emploi interne. Se poser la question de : a quoi ça sert de se développer avec de plus en plus d’associés?
Assurer les transitions professionnelles pour ceux qui en ont marre de ce qu’ils font, en interne ou en externe
Anticiper la perte de subventions publiques pour ceux qui en ont et leurs conséquences
Stratégie juridique et financière, aller vers un groupe coopératif capable de garder des des liens avec ESA sortis ou entité externes (modèle GRAP à Lyon en SCIC par exemple)
Continuer à innover sur le champ de la création d’activités.
Les CAE sont viables avec un certain nombre d’ESA plancher. Pour ce qui concerne l’accompagnement de nouveaux entrants, si l’on considère que c’est de l’ordre public, alors sans subvention ce ne sera plus possible avec certains publics.
Enjeux à 20 ans :