Certaines coop’ accompagnent-elles ou réfléchissent-elles à accompagner des entreprises créées par des coopérateurs sortants ?
Ex : une activité se développe dans votre CAE, la personne se voit dans l’obligation de créer une entité juridique hors CAE pour lui donner plus d’essor, mais rompt à regret le lien avec le tissu coopératif qui lui convenait en termes d’accompagnement et d’animation de réseau.
Nous sommes dans ce cas.
Nous nous demandons donc si certaines CAE s’interrogent sur le comment continuer à accompagner des entreprises sortantes ? nées en CAE et souhaitant conserver des liens avec elles ?
Merci d’avance pour vos retours
Bonjour,
je trouve que c’est une belle idée et que cela démontre bien une continuité dans notre engagement à leur côté.
Pour ma part, nous ne faisons pas cela, mais je serai intéressé de lire les retours d’expérience d’autres CAE.
Nous n’avons pas expérimenté, mais on a vu des CAE prendre des parts sociales dans les nouvelles SCOP créées.
De notre côté le lien va se faire avec les sortants choisissant de rester associé externe de la coop pour suivre le projet coopératif.
Cela rejoint le projet que nous avons de raisonner en « territoire » et de créer un « écosystème » coopératif qui additionne les CAE du territoires (agrirurale, SAP) et les entreprises créées à la suite d’un passage chez nous.
Nous sommes en train de travailler sur une situation de ce type où 6 entrepreneurs d’un collectif de la CAE vont devoir se créer en sortant de la coop. Nous travaillons sur un accompagnement à la création d’une SCOP qui serait filiale de notre CAE. Le souhait est de maintenir des liens étroits et pourquoi pas de continuer à apporter un soutien et un accompagnement…
Nous travaillons sur une organisation en groupe coopératif… Nous en sommes aux prémices encore.
Chez Grap nous pratiquons cela avec une trentaine de structures juridiques.
Certaines sortantes de la CAE comme dans votre cas et d’autres crées directement de manière indépendante.
Notre modèle comprend l’ensemble des services de la CAE (accompagnement, compta, paie et informatique) et nous créons un lien fort avec ces structures qui paient la même contribution que les activités de la CAE (a 1% prêt).
Cela permet, comme le dit Marie Lancelin, de créer une dynamique de territoire et de créer un écosystème. d’autant plus important que nous sommes une CAE Alimentaire allant des métiers d’épicerie à transformateur (brasseurs, boulangers…).
Dans toutes les activités de ce tye nous détenons un % du Capital afin de créer un lien fort entre nous.
Elles sont également conviées à tous les séminaires de notre Coopérative et participent aux AG car elles sont également sociétaires de la CAE (un collège de la SCIC leur est dédié).
C’est une très bonne idée à laquelle on a pensé aussi à l’Ouvre-Boite mais on a toujours rien fait. C’est sans doute une piste pour solidifier les CAE qui peuvent avoir du mal à recruter sur certains territoires. Cela nécessite de trouver la nature des liens à assurer entre la CAE et ces entreprises.
Rien n’empeche à ce jour de les faire entrer au capital en tant qu’associé externe dans nos SCOP (pour participer à la vie coopérative) et de leur proposer des services à définir. Bien évidemment il faut des ressources capables de produire ces services avec des compétences sans doute accrues dans certains domaines (RH, admin, finances,…). Une SCIC facilite ces liens mais il faudrait aussi regarder du côté des groupes coopératifs.
Expérimentons et partageons !
C’est notre politique d’accompagner au mieux les ES sortants pour création d’activité. Nous avons eu le cas cet été. On peut s’appeler pour en échanger.